04/04/2020 – Point sur le short selling PX1

L’Autorité des Marchés Financiers a pris la décision d’interdire du 18 mars au 16 avril 2020 les prises ou accroissements de positions courtes nettes. Source.

Les positions résultant des transactions suivantes sont prises en compte dans le calcul de la position courte nette : achat/vente d’actions, options, swaps, contrats à terme (futures), CFD (contrats pour la différence), warrants, certificats.

Les shorts sur le Fra.40 sont donc interdits. Certains brokers les empêchent (e-toro), d’autre, non (IG). L’application de la consigne de l’AMF est en effet de la responsabilité de l’investisseur, qui a le droit de prendre un short s’il a des positions longues par ailleurs (c’est la position nette baissière qui est interdite).

Aussi, depuis cette décision, mes prises de positions se font sur le Ger.30 qui est l’indice le plus corrélé au PX1, et dont les shorts sont autorisés (la BaFin n’ayant pas pris de décision en ce sens à date).

A ma connaissance, seuls les régulateurs italiens, espagnols, français, belges, autrichiens et grecs ont opté pour l’interdiction des « short sellings ». Les autres, la SEC en tête, n’en ont rien fait.

Extrait de l’article de Contrepoints Interdiction de la vente à découvert, la fausse bonne idée :

En 2008 la SEC, Securities and Exchange Commission, le gendarme de la bourse américaine, avait introduit pour trois semaines le mécanisme d’interdiction de vente à découvert, ban of short selling. Son président, Christopher Cox, avait déclaré devant une commission spéciale du Sénat, que cela avait été la plus grande erreur de son mandat.

Par rapport au taux de corrélation, vous pouvez utiliser l’outil d’ abcbourse pour comparer les corrélations d’indices :

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